Ce que signifie être autochtone pour moi : L’histoire de France Brunelle

Publié le : 04/08/21
  • Chez Sodexo Canada, nous valorisons la diversité, l’équité et l’inclusion. Le 21 juin, alors que les gens partout au pays célébraient la Journée des peuples autochtones, nous avons parlé à France Brunelle, directrice générale de secteur pour les Services aux entreprises. Elle nous a parlé de sa carrière chez Sodexo Canada et de ce que signifie pour elle le fait d’être autochtone.

     

    La carrière de France chez Sodexo

    France Brunelle fait partie de la famille Sodexo depuis près de 24 ans. Sa carrière a débuté dans le segment de l’éducation puis elle est passée aux Soins de santé à titre de directrice. Lorsqu’elle a rejoint notre équipe de Services aux entreprises, elle a commencé comme directrice et a gravi les échelons jusqu’à devenir directrice générale de secteur, ce qui est son rôle actuel. Bien que son travail soit basé à notre siège de Montréal, elle a eu l’occasion de voyager au Québec et en Ontario pour visiter certains de ses comptes.

    France BrunelleFrance aime que son travail soit flexible, qu’elle ait la possibilité de planifier son travail et d’être soutenue par son leader. En tant que personne sociable, elle apprécie d’aider, d’entrer en contact et de rencontrer d’autres collègues, clients et employés. France admet que la pandémie de la COVID-19 a été un défi pour elle, car elle a dû rester assise derrière son ordinateur toute la journée.

     

    Célébrer la culture autochtone

    France fait partie de la Première Nation Innue Essipit, située sur la rive nord du golfe du Saint-Laurent, dans la région de la Côte-Nord, au Québec. Essipit signifie « rivière des coquillages » en langue innue. Elle soutient activement les communautés autochtones et est récemment devenue chef de section pour le CIP (Conseil pour des personnes autochtones) de Sodexo. L’un de ses objectifs est d’embaucher des autochtones de la région de Montréal dans le cadre d’un plan de diversité, d’équité et d’inclusion, ainsi que d’acheter des produits auprès de fournisseurs autochtones lorsque cela est possible.

    France reconnaît que certains clients sont conscients de la participation des entreprises autochtones à l’économie, comme l’indique une récente enquête nationale, et elle souhaite que Sodexo Canada encourage ce soutien.

    Nous avons des clients qui veulent que nous fassions des affaires avec les communautés autochtones. En fin de compte, le succès des entreprises autochtones profitera non seulement aux communautés autochtones, mais aussi à tous les Canadiens et Canadiennes.

    Dans le cadre du CIP, France encourage les efforts qui visent à célébrer la culture autochtone au sein de Sodexo. L’un de ces efforts consiste à créer des menus basés sur la cuisine autochtone. Par exemple, une des cuisines de Sodexo à Montréal a vu ses commandes doubler à l’occasion d’un déjeuner spécial pour la Journée des peuples autochtones, qui comprenait du saumon fumé et de la bannique.

    Si France est fière de son héritage autochtone, il n’en va malheureusement pas de même pour tout le monde. Il est important pour elle que Sodexo respecte le fait qu’elle soit autochtone. Elle a parlé du mot « Kuei », qui signifie « salut » ou « bonjour », une bonne façon d’entamer une conversation.

     

    Donner de la visibilité aux peuples autochtones

    À l’occasion de la Journée des peuples autochtones, nous avons demandé à France ce que cela signifiait pour elle d’être autochtone. Sa réponse a été directe : la fierté. France est fière de son héritage et ne le cache pas. En donnant cet exemple, elle pense que les gens sont plus à l’aise pour dire qu’ils sont également autochtones. Elle reconnaît que ce n’est peut-être pas le cas pour tout le monde, car elle a rencontré des personnes, dont un membre de sa famille, qui ont essayé de se fondre dans la société parce qu’elles avaient honte d’être identifiées comme autochtones. Il est important de changer ce type de comportement pour que la culture autochtone reste vivante.

    Les communautés autochtones se remettent d’années de traumatismes, c’est pourquoi elle se concentre sur les histoires positives concernant les autochtones. Faisant partie d’un groupe minoritaire, elle trouve précieux de partager la meilleure version du groupe qu’elle représente tout en essayant de mettre fin à la stigmatisation et d’amorcer la conversation.

    Bien qu’elle vive en ville, France et sa famille participent activement aux événements communautaires d’Essipit. Elle prépare des repas autochtones chez elle pour célébrer et garder vivante leur culture autochtone. Elle essaie également d’en apprendre davantage sur l’histoire de sa communauté en écoutant les histoires de sa mère, ce qui est l’un des moyens les plus importants de maintenir la culture et l’identité autochtones.

    Je suis fière d’être une femme autochtone et je veux montrer que, même si je fais partie d’un groupe minoritaire, j’ai une carrière réussie. J’espère que cela encouragera d’autres personnes à poursuivre leurs rêves. Je crois que c’est le petit rôle que je peux jouer pour soutenir la communauté 

    Sachant que Sodexo offre un espace accueillant aux autochtones, France est à l’aise pour encourager les autres à partager leurs histoires afin que nous puissions tous grandir ensemble.