Réduire le gaspillage alimentaire : Le Canada vigilant

Le deuxième Baromètre international de l’alimentation de Sodexo Canada a révélé que 69 % des Canadiens réduisent actuellement le gaspillage alimentaire à la maison. En termes simples, le gaspillage alimentaire est la nourriture destinée à la consommation humaine qui n’est pas consommée. Le gaspillage alimentaire ne se limite pas aux restes qui sont jetés, mais comprend également les matières premières et les produits perdus au cours du processus de récolte. Il peut également s’agir de denrées alimentaires invendues dans les magasins, de découpes de cuisine, de déchets d’assiettes, de sous-produits provenant d’installations de transformation des aliments et des boissons. En résumé, les déchets alimentaires constituent un obstacle important à une alimentation durable, et plus nous parviendrons à réduire les déchets alimentaires, plus nous pourrons améliorer notre empreinte carbone et notre impact sur l’environnement.
Mesures de réduction des déchets
Les consommateurs canadiens peuvent prendre de nombreuses mesures pour réduire leur gaspillage alimentaire. Cuisiner les restes au lieu de les jeter est un bon moyen de réduire le gaspillage, même s’il est tentant de commander des plats à emporter. En effet, plus de la moitié des Canadiens (53 %) cuisinent systématiquement leurs restes au lieu de les jeter. Des méthodes de conservation adéquates permettent de prolonger la durée de vie des aliments et d’aider les restes à conserver leur valeur nutritive; 59 % des Canadiens essaient d’améliorer leurs méthodes de conservation. Le recyclage des déchets alimentaires, notamment par le compostage, permet de maintenir le cycle de la vie.

Le contrôle des portions pour le plaisir et le profit
En faisant ses courses plus fréquemment, les aliments se gâtent moins; nous avons tous déjà ouvert le tiroir à légumes de notre réfrigérateur pour y trouver de la laitue flétrie. Tout en restant conscient de l’impact de notre conduite sur notre empreinte carbone personnelle, acheter moins à la fois permet d’éviter la détérioration des aliments. Cela permet de recalibrer les quantités dans nos assiettes, ce qui nous donne l’occasion de nous rappeler l’expression : « J’ai eu les yeux plus gros que la panse. » Enfin, en planifiant les repas à l’avance, vous pouvez non seulement vous assurer que vous consommez une alimentation plus saine, riche en vitamines et minéraux dont le corps humain a besoin, mais aussi estimer la quantité de chaque ingrédient dont vous avez réellement besoin.
Plus qu’une tendance, un mouvement
La moitié des Canadiens (50 %) considèrent que l’amélioration de la santé globale grâce à une alimentation plus saine et plus équilibrée est l’un des principaux avantages de l’alimentation durable. 48 % d’entre eux voient l’avantage d’une alimentation durable dans la réduction du gaspillage alimentaire. Le Québec est plus enclin à associer l’alimentation durable au plaisir de bien manger. Adoptons l’approche des Québécois sur ce point : quand le goût rencontre la responsabilité environnementale, tout le monde y gagne, y compris la planète!