Publié le : 12/03/21
  • Avez-vous déjà pris le temps de réfléchir à ce qui motive vos choix alimentaires ?

    Est-ce votre mode de vie ou vos besoins diététiques qui déterminent cette décision ? Peut-être votre humeur ou votre envie du moment ? Croyez-le ou non, la façon dont nous parlons de l'alimentation est importante. Nous avons récemment mené un ensemble de recherches en partenariat avec la Food for Climate League autour de la dénomination des recettes, et nous avons appris que les mots, aussi simples soient-ils, peuvent rendre des plats sains beaucoup plus attrayants pour nos hôtes.

    Nous sommes les artisans du changement

    C'est très stimulant de savoir qu'en tant que chef, je peux proposer des plats plus sains à nos hôtes, mais je peux également contribuer à préserver la santé de notre planète. Je réfléchis beaucoup aux défis que nous devons relever au niveau mondial. Je suis passionné par la gastronomie, mais je le suis encore plus pour faire de l’alimentation une force positive dans le monde.  Aujourd'hui, l'agriculture est responsable d'environ un quart de toutes les émissions de gaz à effet de serre, dont environ 60 % sont générés notamment par l'agriculture animale. Pour dire les choses simplement, notre dépendance à l'égard des protéines animales exerce une pression incroyable sur l'environnement. Par ailleurs, les pratiques agricoles actuelles ne sont pas durables, un tiers de notre production alimentaire étant gaspillé chaque année. Il est clair que nous devons changer nos habitudes alimentaires ౼ la survie de notre planète en dépend.  

    Construire la base d’un avenir plus durable

    Nos chefs peuvent jouer un rôle important à cet égard. Afin d’atteindre les objectifs ambitieux de Sodexo en matière de développement durable, nous cherchons constamment des moyens de faire progresser nos cuisines. Nous travaillons avec des fournisseurs partenaires pour introduire dans nos menus des produits végétaux plus innovants et ayant un impact environnemental moindre. Nous créons des recettes avec des ingrédients moins classiques, meilleurs pour la planète : c’est ce que nous développons avec les Chefs d’Unilever dans les recettes Future 50. Nous collaborons avec des ONG telles que the Humane Society pour intégrer plus de choix végétariens ou végans dans nos menus. Nous avons mis en place des partenariats avec le World Wide Fund for Nature (WWF) et le World Resources Institute, pour enrichir nos menus et proposer à nos hôtes une offre plus durable et plus centrée sur le végétal. Ce ne sont là que quelques-unes des nombreuses initiatives que nous prenons pour répondre à la demande croissante d'aliments durables et à la préférence pour des ingrédients simples, sains, locaux et écologiques.

    S'il est vrai qu’il est nécessaire de maintenir une pression vers un changement radical, nous devons néanmoins tenir compte des préférences de nos hôtes et nous assurer que les plats que nous leur servons sont bien ceux qu’ils désirent. Le défi que nous devons relever consiste à faire un savant mélange de la passion de nos chefs pour la cuisine, de la qualité et des ingrédients durables, pour créer les plats savoureux que nos hôtes plébiscitent. Nous nous efforçons de trouver ce point d'équilibre qui conduira au changement radical dont l'industrie agroalimentaire a besoin, tout en veillant à ce que le temps du repas reste un moment privilégié et source de plaisir grâce à des plats savoureux.

    Que se cache-t-il derrière un nom ?

    Pour tirer le meilleur parti de nos propositions culinaires durables, nos clients doivent choisir ces plats sains et respectueux de l'environnement. C'est là que nos recherches entrent en jeu. Nous avons découvert que le vocabulaire utilisé peut, à lui seul, influer sur les intentions d'achat. Ce qui m'a le plus frappé dans ces résultats, c'est que les termes « végétalien », « végan » et « durable » peuvent décourager ce choix. Les hôtes peuvent avoir l'impression que ces plats ou ingrédients sont « différents » ou qu’ils « manquent de quelque chose », et ils finissent par se focaliser sur ce qui manque plutôt que sur ce qui entre dans leur composition. 

    Si nous voulons inciter au choix d’un repas respectueux de l'environnement, nous devons éviter le « jargon » alimentaire dans le nom de nos plats. Un vocabulaire clair, simple, familier, non exclusif et compréhensible de tous nos hôtes, sera toujours gagnant. Nos chefs doivent en tenir compte lorsqu'ils élaborent le nom de leurs plats. C'est pourquoi nous avons décidé de rendre ces résultats accessibles à nos chefs du monde entier afin de nous assurer que chaque plat ou chaque recette porte un nom qui soit générationnel et lié à des données démographiques spécifiques.
      
    C’est une question que nos chefs abordent de manière globale : l’élaboration de recettes à base de plantes correspondent aux attentes de nos hôtes, nos descriptions incitent à l’achat, sans compromis sur la qualité. Au regard du développement des commandes sans contact et en ligne, la description des plats est plus que jamais essentielle. Le programme Future Food Collective de Sodexo n'est qu'une de nos nombreuses initiatives visant à faire promouvoir l'alimentation durable et l'importance de proposer une plus grande variété de plats à base de plantes. 

    Si le nom d'une recette ne suffit pas à garantir que les gens vont changer radicalement leurs habitudes alimentaires, il les pousse néanmoins vers la bonne direction et il est stratégique pour soutenir positivement nos hôtes en matière de santé et d’impact environnemental positif.

     

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    Cet article a été posté la première fois sur le compte LinkedIn personnel de Lloyd Mann, VP Culinary and Global Executive chef, Sodexo